Texas Instrument Galaxy 67

TI67

Cette machine est fort originale, avec un positionnement commercial pas évident.

Apparue en 1992, elle arrive a une époque ou les machines graphiques sont en train de se tailler la part de lion notemment chez Texas Instrument les TI81 ont un succés mérité.

La TI67 est bien plus qu’une extension de la glorieuse TI58.

Elle se positionne d’avantage comme une alternative à la HP42s.

Passée inaperçue en France, il est difficile de trouver des éléments de prix de cette machine qui de toute évidence se place dans le bas de gamme.

Sa construction n’en est pas pour autant mauvaise, ceux qui ont travaillé avec la TI57 ont eue largement l’occasion de se plaindre d’un clavier très médiocre et d’un boitier qui ne l’était pas moins. Ici le tout plastique régne toujours mais d’une bonne facture sa compacité, ses formes arrondies la rende moins sensible aux chocs.

Le clavier de type gomme est pourtant agréable et précis.

L’écran dune seule ligne de 12 caractéres fait pauvre figure pour l’époque.

Elle reprend le principe de fonctions présentées à l’écran via des menus accessibles par une touche du clavier « stat,math, prob, test, ctrl, const ».

Le niveau de fonctionnalité est élevé avec le traitement des complexes, un outils de calcul de séries.

Etant essentiellement une calculatrice scientifique, le mode essentielle est celui de saisie de formules. Elles peuvent ensuite être traiter avec les fonction d’intégration, dérivation numérique et recherche de zéro, selon les méthodes numériques standards.

La programmation se fait avec l’éditeur de formules. L’usage de nom de formule et de programme « alphanumérique » simplifie l’appel de sous-programmes.

Les fonctions de test et de branchement nécessaires à la programmation sont présentes.

Des entrées sorties sommaires et l’absence de fonction alphanumérique cantonne l’usage de la TI67 au traitement numérique.

Le principale manque est le traitement de matrice, aucune fonction pré-cablées n’existent, l’absence de capacité d’adressage indirecte ne permet pas de palier à ce manque par la programmation.

La mémoire de 1536 octets était pourtant suffisante pour envisager un usage matriciel.

Le programme test de recheche d’un nombre premier :

PREMS :input N :lbl 1 :ip(N)+1R :1S:lbl 2:S+2S:if fp(N/S)=0:goto 3:if S≤R:goto 2:disp N:lbl 3:N+2N :goto 1

La recherche du premier premier au delà de 10001 prend 30’’70, au delà de 100001 le calcul prend 59’’. Ce sont des performances bien supérieurs aux TI59, mais très en deçà des Casio.